Le responsable, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat auprès de l’AFP, a précisé que ce chiffre ne comprenait que les personnes ayant pu atteindre les hôpitaux.
Il a ajouté que de nombreuses familles ont enterré leurs morts sans chercher d’aide médicale en raison des conditions de sécurité précaires et du manque de moyens de transport.
Depuis mai de l’année dernière, El-Fasher est assiégée par les Forces de soutien rapide (RSF), une milice paramilitaire en guerre contre l’armée régulière soudanaise depuis avril 2023.
La ville reste le dernier grand centre urbain du Darfour sous contrôle de l’armée et a récemment subi de nouvelles attaques des RSF après que le groupe s’est retiré de la capitale soudanaise, Khartoum, plus tôt cette année.
Crise de déplacement et de la faim
Une offensive majeure des RSF sur le camp de déplacés de Zamzam, situé à proximité, en avril, a forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir à nouveau, beaucoup d’entre elles se réfugient désormais à l’intérieur d’El-Fasher.